Une obligation initialement fixée à 2024 et reportée à 2026
Un communiqué de presse du 28 juillet dernier de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) a annoncé le report de l’entrée en vigueur de la facturation électronique, notamment pour laisser le temps aux entreprises de réussir leur transition. …
La date de report a été annoncée par le biais d’un amendement publié le 17 octobre dernier. On reste toujours dans l’attente du vote définitif du projet de loi de finances, mais voici ce qui est pressenti :
L’obligation d’émission des factures au format électronique (e-invoicing) et celle de transmission des données de facturation (e-reporting) devraient être effectives :
1 – à compter du 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire (ETI)
2 – à compter du 1er septembre 2027 pour les petites et moyennes entreprises (PME et TPE).
L’obligation de réception des factures au format électronique, à travers la plateforme de l’État (PPF) devrait s’appliquer quant à elle à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, à compter du 1er septembre 2026.
Ce calendrier pourra être ajusté d’un trimestre selon les contraintes rencontrées. Par conséquent, le déploiement de la facturation électronique et du e-reporting interviendrait – au plus tard – le 1er décembre 2026 et 2027.
Le contenu de la réforme reste inchangé
À terme, les entreprises devront respecter six grandes obligations pour assurer leur conformité.
1. Accepter la réception de factures électroniques et les intégrer dans leur système de comptabilité.
2. Émettre des factures au format électronique et les transmettre aux clients par le biais d’une plateforme dédiée. Il s’agit de grantir la conformité des factures en respectant les normes d’échange autorisées, à savoir au format structuré ou au format mixte par le biais de flux dématérialisés (EDI, API, etc.) ou grâce à la saisie en ligne sur le PPF (Portail public de facturation).
3. Conserver les factures dans leur format informatique original via un dépôt scellé et horodaté dans un coffre-fort numérique.
4. Faire preuve de transparence sur l’état d’avancement de la facture (déposée, rejetée, refusée, encaissée, etc.).
5. Respecter l’obligation de e-reporting, imposant de transmettre certaines données à l’administration fiscale.
Si toutes les entreprises seront amenées à utiliser le Portail Public de Facturation (PPF) pour déposer, saisir et réceptionner en ligne leurs factures B2B, celles-ci pourront également s’équiper d’une plateforme de dématérialisation partenaire (PDP) pour simplifier et automatiser l’envoi et la réception d’un grand volume de factures.
Attention : il faut dès à présent préparer vos base de données commerciales pour associer un SIRET à chaque partenaire commercial. En effet, en l’absence de cette données, le processus informatique risque d’être bloqué.
MonDeviseur sera avec vous pour vous permettre d’être en conformité
Pas d’inquiétude sur le sujet, les clients de MonDeviseur disposeront des outils nécessaires pour être en conformité le moment venu; inutile de vous affoler avec les propos parfois alarmants de certains éditeurs de logiciel de gestion qui utilisent cette nouvelle réglementation pour accroître leur business !